PARCOURS ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE
Jeudi 13 mars
Table ronde : Liberté de création, liberté de diffusion
15h30 > 17h00 - Maison des Associations
La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) du 7 juillet 2016 nous dit que la création artistique est libre. La diffusion de la création artistique est libre. Elle s'exerce dans le respect des principes encadrant la liberté d'expression et conformément à la première partie du code de la propriété intellectuelle. Le 6 novembre 2024, le Sénat publie un rapport qui met en lumière que « le cadre protecteur posé par la loi LCAP est, en pratique, malmené » avec une hausse ces dernières années d’annulations, d’intimidations, d’autocensure et une pression de collectifs citoyens auprès de programmateurs et d’élus locaux de plus en plus présente. Afin de contrer ces « dérives récentes très inquiétantes », le rapport du Sénat rappelle que la loi LCAP est « essentielle au bon fonctionnement d’une société démocratique ». Le rapport propose 28 recommandations afin de relancer le soutien à la création, d’adapter les labellisations aux besoins des territoires et de restructurer l’enseignement supérieur artistique.
Vendredi 14 mars
Spectacle Pompon Pompon de Pascal Parisot
9h30 > 10h30 - Théâtre de l'Odéon
La comédie musicale Pompon, Pompon raconte en 12 chansons la quête de l'ours blanc (du musée d'Orsay) qui rêve de retrouver sa banquise. Dès la tombée de la nuit, quand le musée est vide de toute présence humaine (sauf celle du gardien) il quitte son socle et commence son enquête, très vite aidé par la petite danseuse de 14 ans de Degas.
Table ronde : Projet culturel et émancipation, quelle place pour l’EAC, l’éducation populaire, la médiation ?
10h45 > 12h30 – Maison des Associations
Nous évoluons ces dernières années dans un climat social contrasté entre des avancées concrètes et des régressions en termes de tolérances, de droits et de vivre ensemble. L’art et la culture, avec en fer de lance ses notions d’ouvertures, ont plus que jamais à jouer leur rôle d’émancipation de la société, de construction d’un esprit critique. La dépolitisation de l’industrie artistique et des projets associatifs au profit du divertissement, font-ils défaut aujourd’hui pour faire face aux enjeux ? Quelle place doivent jouer l’action culturelle, l’éducation populaire, la médiation, dans le projet des structures ? Par ricochet, le secteur artistique et culturel se donne-t-il les moyens de ses ambitions émancipatrices ? Quel renouveau faut-il mettre en place pour avoir davantage de chance de transformation ? À quelle déconstruction devons-nous opérer pour actualiser nos pratiques là où l'enseignement supérieur, bien qu’évolutif, hiérarchise encore les œuvres, les personnes, dans des visions asymétriques ?
Conférence : Infantisme
14h > 15h – Maison des Associations
Laelia Benoit Pédopsychiatre, chercheuse à l'université de Yale et au Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations (CESP) de l'Inserm Les enfants font face à des discriminations parce qu’ils sont des enfants, tout simplement. On a collectivement tendance à considérer que leurs vécus, leurs opinions et leurs paroles ont moins d’importance et de valeurs que ceux des adultes. Cette discrimination porte un nom : c’est l’infantisme. Cette discrimination est contraire à la Convention internationale des droits de l’enfant qui garantit, dans son article 12, le droit à la parole de l’enfant. Laelia Benoit propose une conférence pour nous parler de ce sujet qu’elle maîtrise particulièrement dans le cadre de ses recherches.
Atelier : La nécessaire subjectivité du spectacle jeune public
15h > 17h – Maison des Associations
Nous pouvons remarquer depuis de longues années des adaptations plus ou moins réussis des contes merveilleux de la tradition orale. Au cinéma particulièrement et au théâtre cela devient une tendance de fond; comme si nous n’arrivons plus collectivement à inventer des nouveaux récits qui nous fédèrent. Pourtant les conteuses et les conteurs ne sont pas programmé.es dans les théâtres et festivals de premier plan, on les invite à aller jouer dans les médiathèques. Sauf les artistes conteurs qui font des concessions au théâtre de narration ( mise en scène, décors, etc… ) Depuis 30, la Cie d’A pratique l’art du conte en mélangeant paroles et musiques avec pour objectif ce compliment des enfants : « Merci il était bien ton film » . Le lieu le plus puissant pour réaliser cet enchantement de la vision est le Théâtre. Pourquoi est-ce subversif ? Développer l’imaginaire personnel et collectif du public, par le mariage de la musicalité de parole et du pouvoir de narration de la musique, deux langages complémentaires. L’utilisation des symboles qui sont par nature ambivalents, invite le public à développer une pensée propre pour adopter les valeurs qui lui permettront de grandir. Les plus faibles gagnent au delà du genre. La verticalité des âges, le conte s’adresse à tous les âges, il espère réveiller l’enfant que l’adulte a été et préparer l’adulte que l’enfant sera, et il est rare aujourd’hui de partager des moments inter-âges nourrissants pour toustes qui ouvriront des discussions et des échanges en vrai. Histoire au-delà des genres et du bien et du mal et qui se finissent toujours bien ( fin commune à tous les contes merveilleux qui sont par essence des comédies, la tragédie est d’un autre registre )
Atelier : à venir
15h > 17h – Maison des Associations
1Spectacle Tanka Silencio par Fracas
4h30 > 15h30 - Cité de la Musique
Tanka Silencio est un récit d’aventure poétique sur le principe du tanka japonais, une forme de poème musical court et sans rimes de 31 syllabes, sur la contemplation du caractère sacré de la nature, en harmonie avec le végétal, le minéral, l’animal.
Spectacle Tanka Silencio par Fracas
18h30 > 19h30
Tanka Silencio est un récit d’aventure poétique sur le principe du tanka japonais, une forme de poème musical court et sans rimes de 31 syllabes, sur la contemplation du caractère sacré de la nature, en harmonie avec le végétal, le minéral, l’animal.